mardi 3 septembre 2013

Pourquoi la Grèce



Pourquoi partir une année, au milieu de mes études pour rentrer en Grèce où en définitive je n'ai pas grand monde ? Surtout si c'est pour ne rien faire de productif à part quelques petits cours de langue pour  passer le temps ?

Je crois que la première raison pour laquelle j'ai décidé de faire une pause avec l'unif, c'est une envie de liberté loin du cadre quasi-infantilisant qu'avait Saint-Louis. Car au nom de l'aide aux plus faibles, Saint-Louis nous impose une présence aux cours et surtout aux TP qui semble plus adaptés aux hautes-écoles qu'a une université où on commence notre scolarité par nous dire que l'on est "majeurs et vaccinés". Le leitmotiv suivant du doyen devenu recteur, "étudiant est votre premier métier" sous entend que le reste passe bien après. Et venez pas justifier le fait de rater un TP par le fait que vous avez un voyage à Vienne.

Donc le but en Grèce est de faire l'inverse, de faire ce qui me passe par la tête, partir quand je veux où je veux pour le temps que je veux, découvrir du pays, faire des choses que je n'ai pas le temps ou l'envie de faire de retour de l'unif, surtout lorsque l'on fini trois jours par semaine à 20h.


Ensuite bien sur, pourquoi la Grèce ?

Au contraire de Jacqueline de Romilly, je n'ai pas choisi la Grèce, je suis né Grec, des deux parents, et ma mère a veillée à ce que je parle suffisamment la langue pour ne pas pouvoir considérer la Grèce comme un simple héritage folklorique.

Sauf que je n'ai pas de contacte avec le pays réel, y aller en été ne donne qu'une image tronquée du pays. Je ne connais pas non plus beaucoup de Grecs, que ce soit en Belgique ou en Grèce d'ailleurs. Comme je ne peux pas ignorer la Grèce, je dois donc aller à sa rencontre quitte à être déçu, pour essayer de tirer au claire les relations que j'aurai avec cette partie de moi. Peut-être que je voudrai aller y vivre, peut-être que je détesterai, peut-être que je préfèrerai au final une existence bourgeoise en Belgique tout en gardant un certain contacte avec le pays. Je n'en sais rien, mais si je n'essaye pas, la Grèce restera une ombre au dessus de ma vie en Belgique (ou d'ailleurs).






1 commentaire:

  1. Je crois que je vais faire lire le dernier passage à mon frère.

    Pour le reste, j'aime bien la déformation de fils d'expats du "rentrer en grèce" alors que précisément, non.

    μυσα

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