lundi 28 octobre 2013

Parade du "non"

   Le 28 octobre ont lieu dans toutes la Grèce des défilés pour commémorer le "non" (Οχι) qu'adressa le dictateur Metaxa à son homologue Italien, Mussolini qui demandait la capitulation de la Grèce. Chaque quartier à son propre défilé, Egaleo où j'habite organise le sien, où je suis allé pour vous faire un compte rendu.

   Avant le défilé se faisaient face devant l'église la fanfare de la police, et une délégation de membres du parti communiste. Le parti communiste est dans les défilé ? Non, mais ce lundi est jour férié, avec en plus 25 degré et un grand soleil. Dans de tel condition climatiques, les communistes ne peuvent pas résister à l'appel de la manifestation révolutionnaire. Ils se rassemblent, trouvent une justification à leur action et se mettent sur le coté du cortège pour bien se faire voir. 

Peuple, souviens-toi, le sol où tu marches a été libéré des fascistes
 par ΕΑΜ ΕΠΟΝ ΕΛΑΣ ( sigles de la résistance grecque)

   Après ce prologue, commence le défilé proprement dit, avec en tête de cortège les notables tenant une pancarte antifasciste. Remarquez entouré en rouge les haut parleur diffusant des chansons militaires et patriotiques, entrecoupées par les annonce des différant groupes qui défilent.



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Plus jamais le fascisme. (remarquez le pope en habit)

   Suivent les scouts, qui existes aussi en Grèce bien qu'à une bien plus petite échelle qu'en Belgique (heureusement, j'aurais pas aimé entendre les histoires scoutes en Grèce aussi, j'en ai déjà assez soupé en allant dans une unif catholique belge). Suivi des associations crétoises et pontiques qui défilent en habit traditionnels, des associations sportives, du club local de pétanque, de la ouzo drinking team et bien sur l'association internationale et capodistrienne des ancien pécheurs d'éponge à maillot côtelé.


Ils nous ont offert une patrie libre.
Les crétois ont quand même de la gueule.
   Suivent toutes les écoles du quartier qui envoient un détachement d'élèves. Les vingt écoles primaires, et les 10 écoles secondaires, par ordre car les écoles sont numérotés dans le quartier. Comme Uccle deux sauf que c'est Egaleo un à vingt. Comme toutes les écoles sont numéroté, il n'y a pas le syndrome bruxellois du "Si l'école à un numéro dans son nom, c'est une poubelle où les élèves se piquent a l'héroïne et se battent au cutter à 13 ans."





   Tout ça pour dire que c'est une cérémonie qui doit être très agréable pour les parents qui voient leur petit bout de chou défiler avec les drapeaux, avant d'aller à la cafétéria du coin et de laisser les gosses jouer au foot et salir leur belle chemise. Chemise qu'on aura le temps de laver puisque exactement la même cérémonie à lieu le 25 mars pour la fête de l'indépendance. 
   Quant à moi, je vous donne déjà rendez-vous le 17 novembre pour la commémoration de la répression de l'université, où les défilés sont bien plus énergiques, vu que la cérémonie se fini en tentative de conquérir l'ambassade américaine, ambassade protégée par un important dispositif policier.

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