mardi 5 novembre 2013

Nightdrive

Je ne croyais pas écrire cela un jour, moi le cycliste fou de Bruxelles, celui que cette ville mérite, mais pas celui dont elle à besoin. Mais depuis que je conduis - sans permis - dans les rue d'Athènes, je prends de plus en plus plaisir à conduire, au fur et à mesure que sans vélo, mes muscles fessiers fondent et mon cul s'élargit aux dimensions du siège. (note: ne jamais montrer ce blog à une fille que je voudrais draguer)

C'est que une semaine après mon arrivée à Athènes, j'ai marché du Pirée jusqu'à l'Unif, un trajet de plus de vingt kilomètres pour ne parcourir que la moitié de la ville, au milieu des échangeurs d'autoroutes, des trottoirs d'un mètre de large et des voitures roulant en tout les sens. La messe est dite, Athènes est construite pour la voiture et le métro, pas pour les piétons et les cyclistes.

J'ai commencé les "cours" de conduites avec mon oncle dés la première semaine d'octobre, toujours de nuit pour ne pas se faire arrêter par la police. J'avais déjà les bases depuis mes 14 ans, mais je n'avais jamais jugé utile de passer mon permis. Et de semaine en semaine, je suis passé du circuit de rue du stade olympique - squatté par les tsiganes qui roulent avec des enfant en cage sur le toit du pick-up - aux rue camionneuses des ferrailleries, avant d'aller sur l'autoroute, puis les petites ruelles pour finir par me lancer dans la circulation chaotique des autoroutes urbaines d'Athènes.

D'abord l'autoroute car il est bien plus facile de rouler à du 120 pendant cinquante kilomètres en ligne droite que de passer dans des ruelles où les priorités sont incertaines, et moins dangereux de rouler dans les ruelles que sur les autoroutes urbaine où tout le monde semble vouloir changer de file, mais surtout ou l'on roule à du 80km/h entouré de camions, bus, triporteurs, scooter de livraison et vélo pour les plus suicidaires (si le moi de Bruxelles pouvais me lire).

C'est quand c'est embouteillé que c'est le moins dangereux.

C'est sur cette autoroute urbaine qui passe près de chez moi que j'ai eu ma plus grosse frayeur en voiture. J'arrive au feu, il y a devant moi une camionnette, à gauche un 33 tonne, à droite un bus avec qui j'avais fait la course quelques kilomètres plus tôt. Je ne voyait plus rien et je m'attendais à ce que des ninjas viennent m'enlever comme dans un film de Luc Besson.

Le feu passe au vert, vu que j'entends les klaxons des deuxième rangs, je met la première, et ... je cale, et voilà que commence le concert des klaxons. Jusque-là c'est déjà angoissant mais comme ça m'est déjà arrivé je ne m'inquiète pas outre mesure, je remet le moteur en marche ... pour voir que la mise élèctrique n'arrive pas à le rallumer. La voiture reste sur la route, je mets les alarmes, et mon oncle me dit: " passe le volant et va du coté passager, il faut pousser la voiture pour la faire redémarrer". Et me voilà en train de pousser la voiture, avec des bus, des camions, des voitures et des motos qui passent de partout. Après 30 mètres, le moteur repart, on rentre dans la voiture on retourne à la maison, mais quel stresse !

Description réaliste de comment j'ai cru finir.

Et tout cela avant le premier cours de conduite. Plus tôt dans la journée, le mec de l'auto-école avait appelé et je n'avais pas pu décrocher le téléphone car ... je roulais en voiture. Dommage car on apprend des choses utile à ce cours. Vous saviez pourquoi il ne faut pas klaxonner quand passent les jolie filles ?   Car les scooter attendent que l'on klaxonne pour savoir que c'est vert, et si on klaxonne et qu'ils brûlent le feu quand un camion arrive ...


Enfin, quand j'aurais mon permis, je pourrait conduire la nuit à grand vitesse pour joindre les villes grecques et étrangères, de préférence avec vous dans la voiture. Imaginez, Athènes Constantinople en voiture, c'est un peu on à fini le niveau intermédiaire de la conduite en métropole et on va faire le boss de fin de la zone Europe.


Moi quand j'aurais le permis.



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